documentation

Introduction et généralités

Qu’est ce que cartostation ?

cartostation est une plateforme applicative web offrant des outils de gestion, de visualisation et de publication de données spatiales.

Ces fonctionnalités sont disponibles en ligne, au travers d’interfaces soignées, dans une optique de mise à disposition de cet outillage au plus grand nombre.

Les applications de base de cartostation permettent notament de publier aisément des cartes légendées sur le web et de les intégrer à des sites web tiers.

cartostation est un logiciel sous licence libre (AGPL v3), dont le code est disponible ici : https://gitlab.com/atelier-cartographique/carto-station

cartostation est actuellement déployé dans des administrations de la Région Bruxelles-Capitale (Bruxelles Environnement et Perspective.Brussels) sous le nom de Geodata.

Philosophie du projet

cartostation est développé avec une attention soutenue portée au contexte de son usage, tant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle des organisations qui l’emploie.

A l’échelle de l’utilisateur, il s’agit de faciliter l’accès à des outils de manipulation de données spatiales. La géomatique et la cartographie sont des domaines complexes, à la croisée de nombreux champs (scientifiques, visuels, politiques, technologiques etc..), l’une des ambitions majeures de cartostation est d’abaisser le niveau technique requis pour appréhender et agir dans ces domaines.

A l’échelle d’une organisation, cartostation, en tant que système d’information, joue un rôle important car il participe à la structuration, à la manipulation, ainsi qu’à la publication des informations en interne ou en externe.

Cette position du système d’informations souvent particulièrement sensible et influente dans les organisations nous invite à proposer des approches délicates et adaptées.

Deux approches sont combinées pour aborder ces enjeux.

En premier lieu, cartostation privilégie une architecture séparant les grandes fonctionnalités en applications dédiées, plus légères et moins complexes à appréhender qu’une vaste application généraliste.

Ensuite, une place importante est accordée au design d’interface, et plus largement au design du processus de (co)création des outils. Cette dimension intervient dès le début de la période de production des applications, en relation étroite avec les commanditaires afin de produire un outillage qui reste au contact des besoins et qui soit adapté aux compétences des utilisateurs finaux.

Ce mode de fonctionnement trouve particulièrement son sens lorsqu’il s’agit de créer des outils innovants, dédiés à de nombreux opérateurs au sein d’organisations d’envergure : les futures utilisateurs de la plateforme - technophiles et moins technophiles- peuvent ainsi appréhender le projet depuis sa conception, et s’en emparer conceptuellement de façon globale.

En tant que système d’information spatial, cartostation est positionné comme une solution bienveillante, soucieuse de placer ses utilisateurs en situation de capacité vis à vis de l’outil technologique. En alliant cette attention à la qualité technique de son développement, cartostation peut ainsi accompagner des transitions plus structurelles au sein des organisations qui l’utilisent par le prisme des données et de l’outillage technologique et organisationnel qui les accompagne.

Applications et modularité

cartostation est structurée en deux parties : un noyau simple, connecté à une base de données spatiales, et une série d’applications assumant diverses fonctionnalités.

Outre les bénéfices d’usage évoqués plus haut, cette architecture modulaire permet une grande agilité de développement, et promeut la création d’outils faciles d’accès au regard de la complexité inhérente aux traitement et la visualisation de données spatiales.

Le noyau logiciel se veut donc léger, afin de faciliter sa maintenance et ses évolutions ; tandis que les applications qui y sont liées suivent chacune cette logique de compacité, proposant aux utilisateurs des outils simples et clairement identifiés, et aux développeurs une plateforme lisible et compartimentée.

Une partie des applications est générique, répondant à des besoins communs (création de cartes, visualisation etc..), tandis que d’autres applications sont développées sur mesure, pour répondre à des besoins plus spécifiques.

Les applications sont activées selon les déploiement.

Développement open-source

cartostation est distribué sous licence libre AFFERO GPL 3 : https://www.gnu.org/licenses/agpl-3.0.en.html

Le code source de cartostation est disponible ici : https://gitlab.com/atelier-cartographique/carto-station

Le fait que le développement soit sous une telle licence offre de multiples avantages, le plus important d’entre eux étant que l’outillage produit reste dans le domaine public, ainsi que ses futures évolutions ou dérivations, en vertu de sa licence.

De plus, les utilisateurs de CS ne sont pas liés à AC pour le développement futur de la plateforme et les nouveaux développements peuvent profiter à l’ensemble de la communauté des utilisateurs, pourvu qu’ils soient suffisamment génériques.

Cette situation invite également à envisager la mutualisation de ressources pour des améliorations généralistes de cartostation.

Jusqu’à présent, le développement de cartostation a été principalement effectué par Atelier Cartographique, en collaboration ponctuelle avec Champs Libres et Spec uloos, et bénéficie de contributions de Bruxelles Environnement.

La majeure partie des développements a été réalisée dans le cadre de missions pour Bruxelles Environnement, Perspective.brussels, la FdSSB, Avocats sans frontières, la SNCF, et Énergie Commune.

Accessibilité

Une déclaration d’accessibilité a été établie en 2021, dans le cadre des développements pour Bruxelles Environnement.

Etat de conformité sur base des directives du WCAG 2.1 niveau AA

Partiellement conforme.

Contenu non-accessible :

Le cas particulier des cartes

Les données représentées dans les cartes interactives proprement dites ne sont pas accessibles. Cependant, une attention particulière a été mise en oeuvre pour que les informations contextuelles qui accompagnent les cartes soient clairement accessibles et pour permettre le téléchargement des données qui y sont représentées. Les cartes interactives sont également navigables au clavier (déplacement dans la carte et zoom).

Les gros volumes de données

Le volume des données affichées peut parfois être conséquent et aisement dépasser les milliers d’éléments. Les tableaux de visualisation et de filtrage des données présents sur Geodata sont utiles pour affiner les informations. Cependant, la lecture proprement dites des données n’y sera pas aussi aisée que sur des outils plus spécifiquement dédiés à la visualisation de jeux de données importants. C’est pourquoi, un lien de téléchargement direct des données peut-être mis à disposition lors de la création des cartes, afin que les utilisatrices et utilisateurs puissent visualiser ces informations avec l’outil de leur choix.

Les synthèses graphiques

Des représentations graphiques autres que des cartes sont parfois produites pour représenter les données. Si une attention est portée à leur qualité et leur facilté de lecture au moment de leur conception, elles ne sont pas totalement accessibles à toutes et tous. Ces illustrations sont cependant généralement accompagnées d’une synthèse textuelle reprenant l’information qui est présentée. Parfois, une synthèse textuelle n’est pas possible ou trop complexe à mettre en place, et notamment pour certaines visualisation 3D et graphiques.

Recherche spatiale de données

Certaines applications spécialisées de Geodata fournissent directement des informations relatives à une référence spatiale (comme cartesolaire.brussels, via la génération d’un rapport par adresse). Par contre pour des cas plus généraux, et notamment pour l’Atlas, il n’existe pas encore de solution pour fournir une sélection des informations disponibles en fonction d’une référence géographique (adresse, quartier, commune etc.. ).